Königliche Museen der Schönen Künste Belgiens

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Die Königlichen Museen für Schöne Künste Belgiens laden Sie ein, das Magritte-Museum und die ständige Sammlung zu entdecken...

Das Magritte Museum: die größte Sammlung der Welt des bekanntesten Belgischen Surrealisten.

Die ständige Sammlung: eine Reise durch die Kunstgeschichte, von Bruegel, Rubens, Jordaens und den Meisterwerken des 15. bis 18. Jh. über Spilliaert und die Brüsseler Atmosphäre um 1900 bis hin zu einer Auswahl moderner und zeitgenössischer Kunstwerke; das Fin-de-Siècle-Museum mit Ensor, Khnopff, Spilliaert und der Brüsseler Atmosphäre von 1900.
  • Bahn: Bahnhof Centrale • U-Bahn: Linien 1 - 5 (Station Parc oder Gare Centrale) • Straßenbahn Linien 92 - 94 (Halt Royale) • Bus Linien 27- 38 - 71 - 95 (Halt Royale) Linien 29 - 63 - 65- 66 (Halt Parc oder Gare Centrale) • Parken Albertine (Rue des Sols & Place de la Justice) - Parking 2 Portes (Rue de Namur & Boulevard de Waterloo) - Parking Poelaert (Place Poelaert).
  • 1,5 Parc/Park
  • 92,93 Royale
  • Öffnungszeiten

    10/02/2022 - 30/07/2023: * lundi: fermé * mardi, mercredi, jeudi et vendredi: de 10:00 à 17:00 * samedi et dimanche: de 11:00 à 18:00

  • Preis

    Normal: 10,00 € - Article 27: 1,25 €

Deux salles d’exposition contextualisent ainsi deux sujets brûlants pour les musées du monde entier : en apportant un éclairage scientifique sur les questions de colonialisme et de diversité, d’une part, et de la problématique des restitutions des biens culturels pillés pendant la Seconde Guerre Mondiale, d’autre part, les MRBAB se veulent un laboratoire de réflexion qui permettra de participer à la construction du musée de demain, en insistant sur ce que la recherche scientifique, mission primordiale du musée, peut apporter au débat contemporain. ŒUVRES SPOLIÉES : COMMENT PROCÉDER À LA RESTITUTION DES BIENS CULTURELS PILLÉS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE ? La problématique des restitutions n’est pas neuve et est en réalité plus large que le cas le plus proéminant, celui des pillages commis pendant la Seconde Guerre mondiale et durant l’existence du IIIe Reich. Les maîtres anciens et les peintres modernes réunis en une salle témoignent de la complexité et de l’actualité toujours existante de la problématique 76 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour identifier les œuvres dont le parcours est contestable, une seule solution : en connaître la provenance. Savoir entre quelles mains une œuvre a circulé depuis sa sortie de l’atelier jusqu’à l’instant présent constitue un travail essentiel mais ardu, qui suscite aujourd’hui encore de nombreuses interrogations. Le cas très concret du tableau de Lovis Corinth présenté ici est révélateur de la complexité du processus de restitution. Existe-il des accords internationaux en la matière ? Les pillages étaient-ils organisés ? Le marché de l’art était-il impliqué ? Où en sont les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique? Autant d’interrogations que nous tentons d’éclairer dans cette salle thématique. Musée Old Masters – Salle 51 POURQUOI REVOIR LE TITRE D’UN CHEF D’ŒUVRE DE RUBENS ? Des titres d’œuvres d'art sont remis en question dans les musées du monde entier : la responsabilité des musées à être inclusifs et non-discriminants s’est intensifiée par les mouvements sociaux tels que #metoo ou #BlackLivesMatter. L’œuvre de Rubens présentée dans cette salle et rebaptisée une deuxième fois depuis 2007 est un exemple typique de ce qu’un titre peut rappeler au public d’une expérience coloniale pénible. Reconnaissant cette réaction du public, les Musées royaux s'engagent à appliquer une politique d'inclusion étayée sur des faits et contextes historiques, et contribuant ainsi à un débat scientifiquement fondé. Pourquoi le titre d'un chef-d'œuvre de Rubens fait-il plus que jamais l'objet de discussions ? Pourquoi cette esquisse à l'huile n'avait-elle pas de titre à l'origine, et quelle était sa fonction dans l'atelier de Rubens ? Quelles étaient les intentions initiales de Rubens et quelle place les personnes originaires d'Afrique avaient-elles dans sa pensée et son œuvre ? Autant de questionnements autour desquels nous désirons susciter la réflexion. Musée Old Masters – Salle 60

  • Öffnungszeiten

    31/03/2023 - 23/07/2023: * lundi: fermé * mardi, mercredi, jeudi et vendredi: de 10:00 à 17:00 * samedi et dimanche: de 11:00 à 18:00

  • Preis

    Etudiants: 3,00 € - Normal: 10,00 € - Seniors: 8,00 € - Enfants: 0,00 € - Demandeurs d'emploi: 3,00 € - Article 27: 1,25 €

Pour la troisième édition du cycle d’expositions Remedies entamé à l’automne 2021, les Musées royaux des Beaux-Arts invitent, en contrepoint de leur collection, l’artiste belge multidisciplinaire Johan Van Mullem. D’origine brugeoise et bruxellois d’adoption, né au Congo en 1959, le dessinateur, peintre et sculpteur incarne l’un des visages, riches et pluriels, de notre territoire. Architecte de formation, Van Mullem a toujours dessiné. Il considère d’ailleurs que le dessin est à l’origine de la peinture. Connu et reconnu pour ses visages fantastiques, tout en intériorité, c’est la crise sanitaire qui lui fait découvrir un nouvel horizon dans son jardin (intérieur), offrant désormais des univers davantage tournés vers l’extérieur. L’apparition du végétal déclenche un sentiment de liberté et de sérénité. Les paysages fantasmés témoignent aussi de l’éclosion de sa palette de couleurs. Soutenu par l’utilisation d’encres de gravure et d’imprimerie, le résultat confère à son œuvre une luminescence toute particulière. Le travail de Johan Van Mullem semble naître de réminiscences enfouies de l’histoire de l’art : thèmes profanes, portraits et paysages alternent dans son œuvre et irradient d’une présence à la fois éblouissante et insaisissable, la dotant d’une aura religieuse, voire initiatique. Au cœur-même du Musée Old Masters, dessins, peintures et sculptures viennent s’articuler dans une dualité qui tend à réconcilier notre part sombre à l’espoir qui nous anime immanquablement. Entre émotions et mémoire, entre mouvement et lumière, une cinquantaine d’œuvres inédites, au format parfois impressionnant, ouvrent un espace-temps loin de toute urgence et proposent au public un nouveau regard, inscrivant la création contemporaine dans ses racines historiques.

  • Öffnungszeiten

    31/03/2023 - 03/09/2023: * lundi: fermé * mardi, mercredi, jeudi et vendredi: de 10:00 à 17:00 * samedi et dimanche: de 11:00 à 18:00

  • Preis

    Normal: 10,00 € - Enfants: 0,00 € - Seniors: 8,00 € - Etudiants: 3,00 € - Demandeurs d'emploi: 3,00 € - Article 27: 1,25 €

L'exposition remet dans leur contexte les illustrations de Spilliaert pour 'Théâtre'. Elles sont présentées avec un corpus d'œuvres de la collection du musée, réalisées durant les jeunes années de l'artiste. Spilliaert avait en effet à peine 21 ans lorsqu'il a réalisé ces dessins. Ceux-ci témoignent d'une représentation à la fois mature et très personnelle de l'univers théâtral inquiétant de Maeterlinck, et laissent entrevoir des sujets et dessins qu'il créera dans les années suivantes. Léon Spilliaert déploie son talent artistique d'une manière tout à fait unique. Dès son adolescence, il est attiré par le "monde du papier". Inspiré par la littérature et la philosophie, il dépeint en dessins l'interprétation de ses lectures. Un bref passage à l'académie de Bruges fin 1899 ne l'empêche pas de rendre son œuvre publique. Il le fait d'abord dans les cercles fermés des amateurs d'art et de livres, tels que le célèbre éditeur et libraire bruxellois Edmond Deman et l'écrivain Emile Verhaeren. Dans la première décennie du 20e siècle, période mise en lumière dans cette exposition focus, le jeune artiste est en quête existentielle. Après de brefs séjours à Bruxelles et à Paris, il retourne à son Ostende natale. L'agitation et les couches symboliques de ses premières œuvres font alors place à une profonde expérience de l'ici et maintenant, dans des intérieurs et des paysages de bord de mer. En 2022, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ont reçu une édition unique du "Théâtre" de Maurice Maeterlinck (1862-1949). Les trois volumes, qui rassemblent certains de ses textes pour le théâtre sont illustrés par 348 dessins originaux de l'artiste ostendais Léon Spilliaert (1881-1946). L'ouvrage a été acquis par le Fonds Eliane Vercaempt géré par la Fondation Roi Baudouin. En raison de leur importance culturelle, historique et artistique, ces tomes ont acquis le statut de chef-d'œuvre de la Communauté flamande.