Atomium
A mi-chemin entre sculpture et architecture, l’Atomium fut conçue et réalisée a` l’occasion de l’Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles de 1958. Plus souvent appelée Expo 58, elle en était le bâtiment phare et l’emblème. Figurant un cristal élémentaire de fer agrandi 165 milliards de fois, l’édifice a` la silhouette unique au monde est devenu, au fil des ans, le symbole de Bruxelles et de la Belgique.
L’Atomium offre de l’intérieur, une balade surréaliste à travers des espaces et des volumes tout à fait surprenants qui, à eux seuls, méritent le détour, telles les coupoles en inox [18m de diamètre] soutenues par une impressionnante charpente métallique, ou encore les tubes qui abritent escalators et animations [sons & lumières].
En plus de son architecture impressionnante et sa valeur patrimoniale, l’Atomium est également un lieu de culture. Plus de la moitié du parcours est dédié à des expositions dont les thèmes tournent autour des arts numériques.
En ce moment, l’Atomium vous invite à découvrir l’exposition permanente Expo 58 et deux expositions temporaires ID – Symbol et View from my window.
> Le ticket Atomium inclut automatiquement l’entrée au Design Museum Brussels (à 150m).

- T. +32 2 475 47 75
- Place de l'Atomiumplein 1 - 1020 Bruxelles
- www.atomium.be
- info@atomium.be
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Prix
Enfants: 18,70 € - Etudiants: 22,80 € - Normal: 29,40 € - Jeunes: 22,80 €
Rénovée dans un grand élan national entre 2004 et 2006, l’Atomium - qui ne devait pas survivre à l’Expo 58 dont elle était le bâtiment-phare - est aujourd’hui, avec plus de 600.000 visiteurs par an, le lieu touristique le plus fréquenté de la capitale européenne, un centre d’art ainsi que symbole international de Bruxelles et de la Belgique. -Le ticket combiné Atomium inclut l’entrée de Mini-Europe et du Design Museum Brussels (à 150m) - Le ticket acheté reste valable entre 10h et 17h30 de la date choisie, indépendamment de l’heure de réservation. - L’heure de réservation du ticket ne permet pas de priorité dans la file d’attente. - Pendant les périodes de vacances, le temps d’attente dans les files peut être plus long à cause d’un plus haut taux d’affluence de visite. Le port du masque n'est pas obligatoire, il reste néanmoins fortement recommandé à l'intérieur du monument.
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Horaire
21/06/2023 - 30/06/2024: * lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche: de 10:00 à 18:00
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Prix
Normal: 16,00 € - Seniors: 14,00 € - Etudiants: 8,50 €
A partir du 21 juin, l’artiste québécoise Ève Cadieux prend possession d’une sphère de l’Atomium, témoin emblématique de l’Expo 58, pour offrir sa vision des expositions universelles qui ont marqué de leur empreinte tant l’Amérique du Nord que l’Europe. « J’ai vu le futur* » : une installation photographique, miroir d’un avenir idéalisé Pour la photographe Ève Cadieux, la fascination pour les expositions universelles et internationales est née non loin de chez elle à Montréal. En 1967, avant même sa naissance, son père fait partie des visiteurs réguliers de ce rendez-vous international. Il fixe alors sur diapositives ces parcelles du monde à l’accent futuriste. Enfant, Eve Cadieux se régale des anecdotes de ses parents et a même l’occasion de visiter les vestiges de l’exposition. Le déclic se produit en 2015 à Séville. Elle décide de partir sur les traces de l’exposition universelle qui s’y est tenue en 1992. Là, elle prend conscience que sa fascination dépasse 1967 et Montréal. Elle doit se lancer dans ce projet qu’elle nourrit depuis de nombreuses années : partir à la recherche de prouesses architecturales que la nature a investies, de zones à l’abandon ou de pavillons exilés, sinon reclassés. Dans sa démarche artistique, Ève Cadieux privilégie deux avenues de travail et devient une « archéologue-artiste » : soit elle se concentre sur l’objet porteur de mémoire, soit elle pose son regard sur les lieux en transition et leurs vestiges. « J’ai vu le futur » rejoint cette notion de transition. A chaque visite programmée, Ève Cadieux se documente. Elle sait que rien n’est immuable. Elle fixe, comme autant de marqueurs, ces lieux qui initialement sont voués à être démantelés, une fois les lumières éteintes. L’installation de l’artiste est pensée pour l’Atomium. Il ne s’agit pas, pour elle, d’accrocher simplement des photographies aux murs, mais bien de dialoguer avec l’architecture de cet écrin. Le tout dans une scénographie faisant la part belle à l’union de la lumière et des œuvres. Parmi les vestiges des expositions universelles, l’Atomium fait partie des privilégiés : grâce à une prise de conscience patrimoniale et à un financement de tous les niveaux de pouvoir en Belgique, elle a évité la démolition et a été profondément rénovée en 2006. Résultat : quelque 650 000 visiteurs par an et l’occasion de profiter d’un panorama imparable sur Bruxelles. Avec cette installation photographique, c’est aussi l’opportunité de croiser le regard sans concession d’Eve Cadieux sur un phénomène universel. *Traduction de « I have seen the future » slogan qui figurait sur les épinglettes du manège Futurama, à l’Exposition universelle de New-York de 1939-1940.